La journée de travail terminée,
les rues de Paris s’animent d’une manière toute particulière. Le stress de la journée de travail diminue mais au moment de rentrer chez soi, il peut faire place au stress de la rue, bruyante, mouvementée, remplie de piétons pressés, de vélos, de voitures.
Le passage piétons, quelques lignes blanches sur le sol. Espace de sécurité toute relative traversé par des piétons pressés par le temps et par l’angoissant rugissement des moteurs de voitures prêtes à démarrer en trombe dès que le feu leur donnera le signal de départ…
Retrouver des amis à la terrasse d’un café, se poser un instant sur un banc, attendre le bus ou un ami, acheter le pain, faire quelques courses, rentrer chez soi. Après une journée de travail, les visages se détendent pour certains, le stress du bureau reste gravé sur le visage des autres.
Après une journée de travail, on se retrouve aussi entre amis aux terrasses des cafés. On se raconte sa journée…
…on organise sa soirée, assis sur un bout de bêton…
On se retrouve dans la rue commerçante en famille, quelques courses pour préparer le dîner.
Le photographe :
C’est avec mon vieux Rolleiflex de 1936 (un Rolleiflex Standard 6×6 K2 Model 622) dans la main que j’ai réalisé ces photos en noir et blanc. Simple, discret, cet appareil photo me donne la sensation de faire un bond dans le passé dès que je plonge mon regard dans son viseur. L’objectif a vieilli, sa teinte est loin de la précision chirurgicale des objectifs modernes mais son rendu, parfois aléatoire, ajoute une sensation toute particulière aux photographies. Comme si la ville n’avait pas changée ces 80 dernières années…